David Tatin
Photographe
À travers la frontière
L'exil en marche : Cerbère, Port-Bou, Banyuls
Tirages numérotés sur 15, Jet d'encre pigmentaire sur papier baryté, formats 35x52,5 cm et24x36 cm.
La nature n’entend rien aux frontières, lignes droites et autres obsessions sorties de la part la plus triste de l’imagination humaine.
Nulle différence n’est donc à observer de part et d’autre du trait qui sépare France et Espagne sur les cartes : ici comme ailleurs, de simples versants nord et sud se rejoignent dans un champ infini de possibilités.
La géographie du massif des Albères, car c’est de lui qu’il s’agit, a souvent été traversée par l’Histoire : chaque centimètre de sa surface semble recouvert des traces
laissées par deux événements tragiques du XXe siècle : la guerre d’Espagne et la Deuxième Guerre mondiale.
Trois jours de marche dans ces paysages pour essayer de réduire la distance entre nature et culture, passé et présent, espace et temps.
Pour essayer de ne pas trahir les réfugiés déjà passés et de ne pas oublier les prochains.