Cosmos

 Tirages numérotés sur 12, Jet d'encre pigmentaire sur papier baryté, formats 60x90 cm et 40x60 cm.

Voir sur le site de la galerie L'ANGLE : Cosmos_I et Cosmos_II

 

« Parmi les choses répandues au hasard, le plus beau : le cosmos. L’harmonie invisible plus belle que la visible. Nature aime se cacher. »

Héraclite, De la nature

 

Comme le méditant parvient, à force de pratique, à retrouver en lui un endroit de paix, être dehors souvent et multiplier les expériences au plus près de la nature, permet de ressentir, plus que de voir, ce qui nous est inaccessible si l’on ne fait que passer.

 

C’est une recherche de la simplicité : essayer de trouver l’essence des choses, se rapprocher de la source des éléments, de la racine du vivant.

Le monde physique s’estompe alors et la question de l’écart entre un simple pas et l’infini des années lumières ne se pose plus : tout est là.

 

Et c’est aussi une quête du bonheur. Dans nos vies actuelles dominées par l’envie, l’arrivée des étoiles puis le lever du jour sont des bonheurs parmi les plus simples et les plus beaux, mais aussi ceux sur lesquels on peut toujours compter.

 

N’est-il pas plus engageant de voir le monde comme quelque chose de vivant plutôt qu’inerte, peuplé par d’autres êtres qui sont des compagnons et des mystères plutôt que des concurrents ou des serviteurs ?

Et le fait de savoir que le premier chemin venu est riche de cette vie – à condition d’être prêt à la regarder – n’est-il pas une source infinie de joie ? Et une évidente source de bonheur si l’on est capables d’en prendre soin ?